// Article invité - La crise des 2 ans: 5 conseils pour surmonter cette période!

Par 14:31 , , ,

Article invité de Barbara, créatrice de la boutique www.malayette.com et maman de 2 petites filles 


J’en avais entendu parlé de cette fameuse crise des 2 ans, mais il ne me semblait pas l’avoir vécu encore. 

Il faut dire que notre grande n’a jamais été facile. Elle a affirmé très tôt son petit caractère. Son premier mot a été « maman » et pas longtemps après « NON » !! 
Donc finalement, elle a certainement eu aussi « sa crise des 2 ans », mais on ne s’est pas rendu compte de la différence…. ;-) 

Alors que notre petite dernière, c’était un bébé calme et qui ne pleurait pas beaucoup. 
Elle passait ses journées à gazouiller et à faire des grands sourires. 

D’un coup vers ses 18 mois, tout a basculé ! 

Réveil dès 6 heures en donnant des coups de pieds dans le lit à barreaux… et si on n’arrivait pas assez vite, elle se mettait à hurler !!! 

Et après toute la journée, des cris, des pleurs, des « NON » !!! 
Comme je travaille à la maison et la garde en même temps, les journées étaient épuisantes. 
Il me fallait beaucoup d’énergie pour rester concentrée malgré les crises pour confectionner avec soin les accessoires pour bébés. 

Y a pas de doute… on est en plein dans la crise des 2 ans… 

Un peu surprise et désemparée, j’ai commencé à me renseigner sur le sujet. 

Ce qui m’a rassuré, c’est de lire que c’est un passage obligé pour tous les enfants pour qu’ils puissent se construire et bien grandir. 
Eh oui… bébé grandit… et prend conscience de son individualité et veut faire ses propres choix !Malheureusement ce chemin vers l’autonomie passe souvent par l’opposition. 

Donc il n’y a plus qu’à prendre son mal en patience et essayer de passer ce cap au mieux!


1 - GARDER SON CALME ET EXPLIQUER 

Souvent plus facile à dire qu’à faire… n’est-ce pas ?!? 
Avec la fatigue, le travail et  les soucis du quotidien, pas toujours évident de ne pas s’énerver face à une énième crise. 
Mais il est très important de montrer l’exemple en contrôlant ses propres émotions et en s’exprimant sans crier. 
De cette manière l’enfant intégrera petit à petit que c’est le bon comportement à adopter. 

J’ai rapidement pu me rendre compte de la différence. 

Lorsque je m’emportais et m’énervais contre ma fille, cela ne faisait qu’aggraver la situation. 
La tension montait, elle continuait de pleurer et il était difficile pour tous de retrouver le calme rapidement. 
En plus comme les crises se répètent plusieurs fois dans la journée, on emmagasine de la colère et on devient encore moins patient. 
Cela devenait un cercle vicieux intenable… il fallait donc que ça change !!! 

Maintenant j’essaie de lui expliquer de manière ferme mais calmement les choses, en mettant des mots sur une colère, un caprice ou en disant tout simplement les raisons de mon refus. 

Ce n’est pas une solution miracle… cela n’empêche pas les colères, mais au moins les pleurs s’arrêtent plus rapidement. 
Et le gros point positif aussi, c’est que je me sens plus sereine et moins sur les nerfs maintenant que je ne passe plus mes journées à crier. 


2 - NE PAS CÉDER AUX CAPRICES ET LAISSER PASSER LES CRISES 

En cédant aux caprices pour faire plaisir ou parfois par lassitude et fatigue, on ne rend service ni à l’enfant ni à soi-même. 
Même si on ne lui cède qu’occasionnellement, il va vite comprendre que par les cris et les pleurs, il peut obtenir ce qu’il veut. Donc au lieu de calmer les colères, cela risque d’être encore pire. 

Il est aussi parfois nécessaire de laisser pleurer un enfant, surtout lorsqu’il en joue et en profite. 

Par exemple en cas de refus, notre fille a pu avoir des réactions violentes, comme de se taper la tête contre le mur ou au sol. Notre premier réflexe était de courir vers elle et de la consoler. 

Le problème est qu’elle avait pris l’habitude de le faire très souvent, au point d’avoir un énorme bleu au milieu du front. 
Elle avait compris que c’était un moyen de susciter notre attention et de lui céder également. 
Donc, même si cela n’a pas été facile, on a pris la décision de la laisser faire et de rester indifférent. 
Lorsqu’on la voyait pleurer, on lui expliquait que c’était elle qui se faisait mal toute seule et que si elle ne voulait plus avoir mal, elle devait arrêter de se taper la tête. 
Après plusieurs reprises, ne nous voyant plus réagir, elle a arrêté d’elle-même de le faire. 


3 - RENFORCER LE LIEN AFFECTIF  


Pour créer une véritable relation de complicité et de tendresse, il est important de partager des moments agréables avec son enfant. 

Les meilleurs moments pour un enfant sont souvent les plus simples, jouer avec lui, lui raconter des histoires, partager une activité ou tout simplement le faire rire en le chatouillant. 

En plus en se sentant proche de vous, il sera plus à l’écoute et aura envie de vous faire plaisir. 

Cela lui montre aussi que les relations ne doivent pas être basées sur l’opposition mais sur l’échange. 


4 - TROUVER DES ASTUCES

Pour éviter d’être toujours en confrontation avec ma fille, j’ai trouvé quelques astuces pour essayer de contourner les causes éventuelles de crises. 

Par exemple, le matin je l’habille dans son lit à barreaux, cela m’évite de lui courir après dans toute la maison. Si elle refuse, je la laisse dans son lit et lui dis qu’elle ne pourra sortir qu’une fois habillée. Cette technique fonctionne plutôt bien et m’a fait gagné pas mal de temps !! 
Et de cette manière, elle a l’impression que la décision vient d’elle et n’est pas imposée. 

Pour le bain aussi, j’essaie de ruser pour éviter qu’elle se débatte dans tous les sens au moment où je veux la sortir. 
Je vide l’eau de la baignoire et comme elle n’a plus d’eau pour jouer et qu’elle a aussi froid, elle ne rechigne pas à sortir au moment où je lui tends la serviette. Et voilà, le tour est joué ! 


5 - PRENDRE DU TEMPS POUR SOI 

C’est une période qui peut se révéler très épuisante entre les nuits saccadées et les journées agitées. Donc il n’y a pas de mal à souffler un peu et s’octroyer un petit moment de calme ou de détente. 
L’idéal est de pouvoir faire garder bébé ou vos enfants par un proche ou une baby-sitter. Rien de tel qu’une sortie en tête à tête, loin des pleurs et des préoccupations des enfants. ;-) 

Une autre solution, plus facile à mettre en place, est de se relayer le week-end. Chacun pourra passer un moment tranquille seul, comme aller faire du sport, une balade ou une sortie avec des amis. 

Ce moment, même court, permet de recharger les batteries et d’évacuer les tensions de la semaine pour repartir du bon pied ! 



Et vous, comment s’est passé ce cap des 2 ans?
Avez-vous des astuces à partager?

J'espère que cet article invité vous aura plu, n'hésitez pas à retrouver Barbara dans sa boutique. Je vous retrouve très vite pour vous parler de mon article coup de cœur sur la boutique de Barbara.
charlotte





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